Nombreux sont les anciens joueurs de tennis à avoir choisi de pratiquer le golf une fois leur carrière terminée, simple passe-temps ou sport de reconversion ?
Ievgeni Kafelnikov, Ivan Lendl, Nathalie Tauziat ou Amélie Mauresmo, tous ont essayé le golf comme un sport de substitution après une carrière de tennisman pro. Rafael Nadal, Novak Djokokovic, Roger Federer, Richard Gasquet figurent parmi ceux qui jouent régulièrement au golf. C’est aussi le cas de Guy Forget et d’Olivier Patience. Entre la balle jaune et la balle blanche, le coup droit et le swing, il paraît qu’il y a de nombreuses similitudes. « La coordination avec la balle, les appuis, la coordination entre le haut et le bas du corps, je pense qu’il y en a beaucoup. Maintenant il faut avoir une technique de base, pour la concentration, la gestion d’un parcours. Je sens au golf un peu plus de facilité sur le physique, par contre, sur tout ce qui est technique et mental, c’est un sport très dur » explique Olivier Patience au journaliste de France Info qui l’interroge sur le sujet.
Pour Guy Forget, le golf « C’est un formidable moyen de s’évader, d’être dans des endroits paradisiaques. C’est vert, il y a les petits oiseaux, les parfums, et on est face à soi-même. Finalement quand on fait du sport, on a souvent un adversaire à terrasser. Là, le drapeau est à une centaine de mètres, il vous tend les bras, vous êtes capable de faire trois ou quatre coups de suite presque comme un professionnel, et parfois vous allez rater la cible de 25 mètres. Ça met dans un état de nerfs pas possible. Donc il y a cette perfection atteignable sur un coup, tout en sachant que ce n’est jamais acquis. Ce n’est jamais le même coup que l’on doit jouer, on peut jouer de manières différentes, et je trouve que c’est un sport, pour ces raisons-là, qui est incroyable ».
Dans 20 Minutes, on apprend même que pour Jean-Charles Cambon, organisateur du France Pro Golf Tour, un tennisman retraité peut aussi nouer quelques contacts judicieux à travers le golf. «C’est l’endroit parfait pour faire du réseau. Il n’y a pas mieux que de marcher avec quelqu’un pour discuter. On dit que beaucoup de contrats se signent sur les greens.» Et parfois, cela débouche même sur des histoires de cœur…