Le drive est le petit plaisir que l’on se fait lorsqu’on commence à être plus à l’aise avec ses fers et qu’on souhaite commencer les 18 trous.
On peut se prendre à rêver et vouloir gagner en distance surtout bien démarrer sa partie avec un départ d’enfer.
Si pour les autres clubs souvent l’esthétisme prime (oh lala les pros vont faire la tête) pour le drive le choix est sans soute plus technique.
Les modèles de drive se différencient surtout sur le choix de l’angle soit le loft (de 8 à 19 degrés) et la taille de la tête du club.
Sur le choix du loft
Pour le driver, si on a une vitesse de swing très rapide, on choisira un loft inférieur pour atteindre le maximum de distance. Si on a une vitesse de swing plus lente, on aura besoin d’un loft supérieur pour faire plus de distance.
L’erreur dans son choix peut donc être lourde de conséquence, ou en tous les cas on ne maximise pas la distance ce qui est dommage. La seule façon de le savoir est de connaître sa vitesse de swing pour obtenir le meilleur angle d’envol pour un maximum de distance.
On comprend alors tout l’intérêt d’acheter son drive dans un pro shop pour avoir un conseil pertinent sur la manière et surtout la vitesse à la quelle on swing.
Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas du tout ce que j’ai fait puisque que j’ai choisi mon drive un dimanche matin sur un site par internet (beaucoup moins cher).
Quelques indications tout de même, a priori la vitesse de swing est de 104 km/h pour une golfeuse moyenne, et plus de 136 km/h pour un golfeur moyen. On notera que les champions (hommes) avec un drive atteignent de 217 à 250 km/h .
Pour atteindre la distance maximum d’un driver 10 degrés, vous aurez besoin d’une vitesse de swing (avec contrôle !), d’environ 160 km/h. Pour obtenir le maximum de distance d’un driver 9 degrés, la vitesse de swing doit être d’au moins 177 km/h.
Ainsi, pour la plupart d’entre nous, (ceux qui drivent à un peu plus de 125 km/) la distance maximum est obtenue avec des clubs de 11, 12 et 13 degrés.
Ouf j’ai acheté un drive avec un loft de 13° ! Enfin, pour être parfait dans son choix, et passer d’un loft statique au loft dynamique, il faut aussi prendre en compte son angle d’attaque, mais bon…
Autres critères importants, le choix de la tête de club.
La taille de la tête de club influe sur la rigidité du manche au niveau du tip soit la partie basse la plus fine du shaft, si le manche se plie facilement vers l’avant, cela augmente le loft dynamique du driver (le tige du club).
Ensuite, on a le offset qui est le décroché entre le shaft et la tête. Ce « coude » offre quelques micro secondes supplémentaires à la tête de club pour se refermer avant la collision avec la balle. Le offset a comme intérêt de réduire le « slice » et d’augmenter l’angle d’envol de la balle.
Le volume de la tête du driver varie de 400 à 450 cm3 (les règles du Royal & Ancient St Andrew’s spécifient que le volume d’un driver ne doit pas excéder 460 cm3). Plus le volume du club est important, plus le centre de gravité est situé en arrière du shaft et plus la balle monte. C’est pour cette raison que les bois ont cette forme « ovoïde ».
Enfin, la face de club appelé le roll a également sa « petite » importance dans la trajectoire de la balle.
Bref, le mieux avant d’investir est d’avoir le conseil d’un professionnel (lors d’un fitting).
Pour ma part, je joue avec un drive avec un loft de 13° et une tête de club de 450° mes résultats sont pas mal pour un début.
voici le mien
voici celui d’Anne
et vous, qu’avez-vous choisi?